Mémoires sur Giovanni Sgambati et ses ouvrages

Aperçu

Giovanni Sgambati (1841-1914) était un compositeur, pianiste et chef d’orchestre italien connu pour ses efforts de promotion de la musique allemande et symphonique en Italie, traditionnellement dominée par l’opéra. Élève de Franz Liszt, il fut l’un des rares compositeurs italiens de son époque à se concentrer sur la musique instrumentale, composant des symphonies, de la musique de chambre et des œuvres pour piano plutôt que de l’opéra.

Points clés sur Sgambati :
Jeunesse et influences : Né à Rome, il a été profondément influencé par la tradition allemande, en particulier Beethoven, Schumann et Wagner. Son exposition à Liszt a contribué à façonner son style de composition.

Promotion de la musique instrumentale : Il a œuvré à la popularisation de la musique symphonique et de chambre en Italie, ce qui était rare à l’époque.

Œuvres notables : Ses compositions comprennent deux symphonies, un concerto pour piano, de la musique de chambre et de nombreuses œuvres pour piano.

Héritage : Bien qu’il ne soit plus aussi connu aujourd’hui, il a joué un rôle crucial dans l’élargissement du paysage musical italien au-delà de l’opéra et dans la promotion de la musique orchestrale et pour piano.

Histoire

Giovanni Sgambati est né le 28 mai 1841 à Rome, à une époque où la musique italienne était presque entièrement dominée par l’opéra. Dès son plus jeune âge, il montre une forte affinité pour la musique instrumentale, un intérêt inhabituel dans un pays où Verdi et Donizetti sont les figures musicales dominantes. Sa première éducation musicale est façonnée par son exposition aux traditions de la musique chorale et religieuse de Rome, mais sa véritable orientation artistique se dessine lorsqu’il découvre les œuvres de Beethoven, Mendelssohn et Schumann.

Un tournant dans la vie de Sgambati se produit dans les années 1860 lorsqu’il rencontre Franz Liszt, qui s’est installé à Rome. Liszt, reconnaissant son talent, le prend sous son aile et lui donne des cours de piano et de composition. Grâce à Liszt, Sgambati découvre la tradition européenne au sens large, en particulier le style symphonique et instrumental germanique qui était pratiquement absent en Italie à l’époque. Sous la direction de Liszt, il s’est non seulement développé en tant que pianiste, mais aussi en tant que compositeur profondément attaché à la musique symphonique.

Déterminé à faire connaître cette tradition en Italie, Sgambati a commencé à composer des œuvres pour orchestre et de la musique de chambre, une démarche audacieuse dans un pays où la musique d’opéra régnait en maître. Il a fondé des concerts de musique de chambre et promu les symphonies de Beethoven, largement négligées par le public italien. Ses propres compositions, dont la Symphonie n° 1 (1881) et le Concerto pour piano (1893), reflètent une fusion entre la structure symphonique allemande et une sensibilité italienne lyrique unique.

Malgré la résistance d’un milieu musical qui considérait la musique symphonique comme étrangère, Sgambati a été reconnu en Italie et à l’étranger. Il a reçu le soutien de Wagner, qui admirait son travail et encourageait son exécution en Allemagne. Tout au long de sa carrière, il est resté actif en tant que professeur, chef d’orchestre et pianiste, encadrant les générations futures et travaillant sans relâche pour élargir le paysage musical italien au-delà de l’opéra.

Sgambati est mort à Rome le 14 décembre 1914, après avoir passé sa vie à se battre pour que la musique instrumentale et orchestrale soit acceptée en Italie. Bien qu’éclipsé par ses contemporains de l’opéra, il reste l’un des pionniers qui ont cherché à combler le fossé entre les traditions musicales italienne et allemande.

Chronologie

1841 (28 mai) : Naissance à Rome, en Italie.

Années 1850 : Démontre un talent précoce pour la musique ; étudie le piano et la composition à Rome.

Années 1860 :

Découvre les œuvres de Beethoven, Schumann et Mendelssohn, qui influencent son style musical.

Rencontre Franz Liszt à Rome, qui devient son mentor et l’initie aux traditions symphoniques allemandes.

Il commence à composer de la musique instrumentale, une activité rare dans une Italie dominée par l’opéra.

1866 : Il s’installe à Florence, où il rencontre Richard Wagner, qui encourage ses ambitions symphoniques.

Années 1870 :

Il organise des concerts de musique de chambre à Rome pour promouvoir la musique symphonique et instrumentale.

Il continue à composer et à se produire, et est reconnu pour ses efforts visant à introduire la musique non-lyrique en Italie.

1881 : Achève et crée la Symphonie n° 1, l’une des premières symphonies italiennes importantes de l’époque.

1893 : Compose et interprète son Concerto pour piano en sol mineur.

Années 1890-1900 :

Acquiert une reconnaissance internationale ; ses œuvres sont jouées en Allemagne, en Angleterre et au-delà.

Il enseigne et encadre de nombreux jeunes musiciens, contribuant ainsi au développement de la tradition instrumentale italienne.

1914 (14 décembre) : Il décède à Rome, laissant derrière lui un héritage de pionnier de la musique symphonique italienne.

Caractéristiques de la musique

La musique de Giovanni Sgambati se distingue dans le paysage musical italien du XIXe siècle par sa forte orientation instrumentale, en contraste avec la tradition opératique dominante. Ses œuvres présentent un mélange de forme symphonique germanique et de lyrisme italien, reflétant l’influence de Beethoven, Schumann et Liszt tout en conservant une qualité expressive propre à son héritage italien.

1. Influence symphonique allemande

Sgambati a été l’un des premiers compositeurs italiens à se tourner vers la musique symphonique et de chambre plutôt que vers l’opéra.

Ses symphonies et ses œuvres orchestrales témoignent d’une profonde compréhension de la forme beethovénienne et du développement thématique.

L’influence de Wagner est évidente dans son langage harmonique, ses textures orchestrales et son utilisation du chromatisme.

2. Brillance pianistique (influence de Liszt)

Sa musique pour piano est très virtuose et souvent lisztienne par ses exigences techniques et sa profondeur expressive.

Ses compositions pour piano se caractérisent par des harmonies riches, des arpèges étendus et des lignes mélodiques envoûtantes.

Des œuvres telles que Notturno (Op. 3, n° 2) mettent en valeur sa capacité à combiner l’expressivité romantique avec des textures pianistiques raffinées.

3. Lyrisme italien et chaleur mélodique

Malgré ses influences structurelles germaniques, ses mélodies restent lyriques, reflétant ses origines italiennes.

Contrairement aux airs d’opéra dramatiques de Verdi ou de Puccini, ses mélodies sont plus raffinées et introspectives, ressemblant souvent au style bel canto mais dans un cadre instrumental.

4. Chromatisme et richesse harmonique

Influencé par Wagner, il utilise un chromatisme riche, bien qu’il n’adhère pas pleinement à l’ambiguïté harmonique wagnérienne.

Son langage harmonique reste ancré dans la tradition, mais il est audacieux, élargissant la tonalité traditionnelle sans s’en détacher complètement.

5. Musique de chambre et orchestration

Ses œuvres de chambre (comme son Quatuor à cordes en ré mineur) reflètent sa profonde compréhension du contrepoint et de la forme.

Son écriture orchestrale, en particulier dans sa Symphonie n° 1, témoigne d’une solide maîtrise des couleurs orchestrales et des contrastes dramatiques.

Conclusion

La musique de Sgambati représente une fusion rare de la rigueur symphonique allemande et de l’expressivité italienne, ce qui fait de lui une figure clé dans le développement de la musique instrumentale italienne. Ses œuvres restent sous-estimées aujourd’hui, mais elles offrent un aperçu fascinant d’une voie alternative pour la composition italienne au-delà de l’opéra.

Relations

1. Compositeurs et musiciens

Franz Liszt (mentor et influenceur)

Sgambati a étudié le piano et la composition avec Liszt à Rome.

Liszt l’a initié à la musique symphonique allemande et l’a encouragé à se concentrer sur la composition instrumentale.

Sgambati a créé et édité certaines des œuvres de Liszt en Italie.

Richard Wagner (soutien et promotion)

Wagner admirait le travail de Sgambati et encourageait ses aspirations symphoniques.

Sgambati a dirigé et promu la musique de Wagner en Italie, ce qui était rare à l’époque.

Giuseppe Martucci (contemporain et défenseur symphonique)

Tous deux ont joué un rôle de premier plan dans la promotion de la musique non opératique en Italie.

Martucci a suivi une voie similaire, en défendant la musique symphonique et la musique pour piano.

Giulio Roberti (enseignant)

L’un des premiers professeurs de musique de Sgambati à Rome.

Edoardo de Guarnieri (élève)

Compositeur et pianiste moins connu qui a étudié avec Sgambati.

Giacomo Puccini (connaissance, mais parcours musical différent)

Bien que tous deux aient été éminents en Italie, l’accent mis par Sgambati sur la musique symphonique l’a distingué de la domination de Puccini dans le domaine de l’opéra.

2. Orchestres et institutions

Accademia Nazionale di Santa Cecilia (Rome)

Sgambati était associé à cette prestigieuse académie de musique, où il enseignait et se produisait.

Ses propres concerts de musique de chambre à Rome

Il a organisé et dirigé des concerts pour faire découvrir Beethoven, Schumann et Wagner au public italien.

3. Personnages non musiciens

La princesse Carolyne zu Sayn-Wittgenstein (compagne et mécène de Liszt)

Fervent défenseur de Liszt et de son entourage, il a indirectement bénéficié à Sgambati.

Le roi Umberto I d’Italie (soutien royal)

A exprimé sa reconnaissance pour les efforts de Sgambati en faveur de l’expansion des traditions musicales italiennes.

Sgambati était une figure rare dans la musique italienne, embrassant la composition instrumentale et symphonique à une époque où l’opéra dominait. Son style mêle l’influence symphonique allemande (Beethoven, Schumann, Wagner) au lyrisme italien, ce qui le rend comparable à plusieurs compositeurs à travers l’Europe.

Compositeurs similaires

1. Compositeurs symphoniques et instrumentaux italiens

Giuseppe Martucci (1856-1909)

L’homologue italien le plus proche de Sgambati.

Il a également défendu la musique symphonique et la musique pour piano en Italie.

Il a composé des symphonies, des œuvres de musique de chambre et un célèbre concerto pour piano.

Antonio Scontrino (1850-1922)

Il a composé des symphonies et de la musique de chambre plutôt que de l’opéra.

Son langage harmonique est quelque peu similaire à celui de Sgambati.

Ferruccio Busoni (1866-1924)

Bien que plus tardif et plus expérimental, Busoni partageait avec Sgambati le pianisme lisztien et l’admiration pour la musique allemande.

Ses premières œuvres pour piano ressemblent à celles de Sgambati par leurs qualités virtuoses et lyriques.

2. Compositeurs allemands et autrichiens (influences et contreparties)

Franz Liszt (1811-1886)

Mentor de Sgambati ; a influencé ses œuvres pour piano et son orchestration.

Partageait un amour pour le chromatisme et la virtuosité.

Johannes Brahms (1833-1897)

Similaire en termes de rigueur structurelle et de développement mélodique.

La musique de chambre de Sgambati a une densité brahmsienne.

Max Bruch (1838-1920)

Lyrisme romantique et style d’orchestration comparables à l’écriture symphonique de Sgambati.

3. Symphonistes romantiques français et d’Europe du Nord

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

Comme Sgambati, il a su équilibrer la musique de piano virtuose avec l’écriture symphonique.

Tous deux ont une structure classique mais une harmonie audacieuse.

Edvard Grieg (1843-1907)

Chaleur mélodique similaire et fusion d’un lyrisme folklorique avec une structure germanique.

Hubert Parry (1848-1918) et Charles Villiers Stanford (1852-1924)

Compositeurs britanniques avec une approche symphonique germanique.

Comme Sgambati, ils ont travaillé à développer leur tradition nationale de musique instrumentale.

Conclusion

Sgambati se situe entre la tradition lyrique italienne et l’école symphonique germanique. Il est très proche de Martucci en Italie, partage des influences pianistiques avec Liszt et ressemble à Brahms et Bruch dans ses œuvres orchestrales et de chambre.

Œuvres notables pour piano solo

La musique pour piano de Sgambati reflète la virtuosité de Liszt, la structure de Beethoven et le lyrisme italien. Bien que moins connues que celles de Liszt ou de Chopin, ses œuvres pour piano sont riches en profondeur harmonique, en expression romantique et en brillance technique.

1. Études et pièces de concert

Notturno (Op. 3, n° 2) – Son œuvre pour piano la plus célèbre ; profondément expressive, avec des arpèges fluides et des harmonies riches.

Études de Concert, Op. 10 – Un ensemble d’études virtuoses mettant en valeur son influence lisztienne.

2. Suites et œuvres plus importantes

Pièces lyriques, Op. 17 – Un recueil de pièces pour piano poétiques dans la tradition romantique.

Suite, op. 21 – Une œuvre en plusieurs mouvements, qui présente des textures pianistiques raffinées et une clarté structurelle.

3. Autres pièces remarquables

Preludio e Fuga, op. 6 – Une œuvre inspirée de Bach qui démontre une maîtrise du contrepoint.

Serenata, op. 15 – Une pièce délicate, semblable à une chanson, avec une ligne mélodique charmante.

Mélodie de Gluck (arrangement de la « Mélodie » de Gluck tirée de l’Orfeo ed Euridice) – Popularisée par Liszt, la version de Sgambati est tout aussi élégante.

Sa musique pour piano est un joyau caché pour ceux qui apprécient la virtuosité romantique associée au lyrisme italien.

Quintettes pour piano remarquables

Sgambati a composé deux quintettes pour piano importants, qui mettent tous deux en valeur sa maîtrise de la musique de chambre et son mélange de structure symphonique allemande et de lyrisme italien.

1. Quintette pour piano n° 1 en fa mineur, op. 5 (1866)

L’une des œuvres de musique de chambre les plus célèbres de Sgambati.

Forte influence brahmsienne dans sa structure et son contrepoint.

Mélodies italiennes lyriques combinées à une texture harmonique dense rappelant Schumann.

La partie de piano est virtuose, tandis que les cordes tissent des harmonies complexes.

Très apprécié pour ses contrastes dramatiques et sa profondeur expressive.

2. Quintette pour piano n° 2 en si bémol majeur, op. 20 (1882)

Moins fréquemment joué mais tout aussi riche en idées musicales.

Plus expansif et lyrique que le premier quintette, avec un fort sens du développement thématique.

Il présente des changements harmoniques colorés et une interaction bien équilibrée entre le piano et les cordes.

Importance

Les deux quintettes comptent parmi les plus belles œuvres de musique de chambre italienne du XIXe siècle.

Ils se situent au même niveau que les œuvres de Brahms, Dvořák et Saint-Saëns en termes de maîtrise et de profondeur émotionnelle.

Rarement joués aujourd’hui, mais très gratifiants pour les amateurs de musique de chambre.

Concerto(s) pour piano remarquable(s)

Concerto pour piano en sol mineur, op. 15 (années 1880-1893)

Son seul concerto pour piano achevé et l’une de ses œuvres les plus ambitieuses.

Mélange la virtuosité lisztienne avec la structure symphonique beethovénienne et le lyrisme italien.

Orchestration riche, montrant l’influence de Wagner et de Brahms.

La partie de piano est très exigeante, avec des arpèges amples, des octaves dramatiques et des mélodies expressives.

Comporte des passages lents lyriques contrastant avec des sections puissantes et rythmées.

Importance

L’un des plus importants concertos pour piano italiens du XIXe siècle, au même titre que les œuvres de Martucci.

Peu joué aujourd’hui, il est pourtant très apprécié pour sa virtuosité technique et la profondeur de son orchestration.

Symphonies notables

1. Symphonie n° 1 en ré majeur, op. 16 (1881)

Son œuvre symphonique la plus célèbre, considérée comme un jalon de la musique orchestrale italienne.

Fortement influencée par Beethoven et Brahms, elle présente une structure symphonique solide.

Elle présente des mélodies italiennes lyriques, mais avec des techniques de développement germaniques.

Orchestration wagnérienne, avec des textures harmoniques riches et des contrastes dramatiques.

Créée à Rome en 1881, elle a ensuite été jouée en Allemagne, recevant les éloges de Liszt et Wagner.

2. Symphonie n° 2 en mi bémol majeur (inachevée ou perdue ?)

Des preuves suggèrent qu’il a travaillé sur une deuxième symphonie, mais elle a été soit laissée inachevée, soit perdue.

Certaines sources mentionnent des esquisses ou des mouvements prévus, mais aucune partition complète n’a été largement reconnue.

Importance

La Symphonie n° 1 est l’une des premières grandes symphonies italiennes du XIXe siècle, contribuant à établir une tradition symphonique non opératique en Italie.

Elle se place aux côtés des œuvres de Martucci en tant que symphonie pionnière dans le répertoire orchestral italien.

Œuvres notables

Musique de chambre (à l’exception des quintettes avec piano)

Quatuor à cordes en ré majeur – Un exemple rare de sa musique de chambre purement à cordes.

Œuvres orchestrales et vocales

Messa da Requiem (Messe de Requiem) (1895-1897) – Une œuvre chorale et orchestrale de grande envergure, influencée par Verdi mais avec le langage harmonique propre à Sgambati.

Te Deum – Composition chorale religieuse avec accompagnement orchestral.

Sursum Corda, op. 11 (1879) – Prélude symphonique, parfois associé à des thèmes liturgiques.

Chansons et musique vocale

Divers lieder et chansons – Sgambati a composé plusieurs chansons pour voix et piano, souvent influencées par les traditions allemandes et italiennes.

Bien que sa musique pour piano et ses symphonies soient les plus célèbres, ces œuvres témoignent de sa production plus large, en particulier dans le domaine de la musique chorale et de chambre.

Activités autres que la composition

En plus d’être compositeur, Giovanni Sgambati a été très actif dans plusieurs autres rôles musicaux :

1. Pianiste

Sgambati était un pianiste de concert talentueux qui s’est produit dans toute l’Europe.

Il a défendu les œuvres de compositeurs allemands, en particulier Beethoven, Wagner et Schumann, à une époque où la musique italienne était dominée par l’opéra.

2. Chef d’orchestre

Il a dirigé des concerts de musique symphonique et de chambre à Rome, faisant ainsi la promotion de la musique instrumentale dans un pays centré sur l’opéra.

Il a joué un rôle clé dans l’introduction de la musique de Wagner en Italie, dirigeant des extraits de Tristan und Isolde et de Parsifal.

3. Professeur et éducateur

L’un des éducateurs musicaux les plus influents d’Italie à la fin du XIXe siècle.

Il a fondé sa propre école de piano à Rome et est ensuite devenu professeur à l’Accademia di Santa Cecilia.

Parmi ses élèves figuraient des musiciens de renom tels que Pietro Mascagni et Ottorino Respighi.

4. Promoteur de la musique non lyrique en Italie

Il a défendu l’interprétation de la musique symphonique et de chambre en Italie, où l’opéra était dominant.

Il a encouragé l’interprétation des symphonies de Beethoven et des œuvres de Wagner.

Il a contribué à établir une tradition plus forte de la musique instrumentale en Italie.

Épisodes et anecdotes

Voici quelques épisodes et anecdotes intéressants sur Giovanni Sgambati :

1. L’influence de Liszt sur sa carrière

En 1860, Franz Liszt, qui vivait à Rome, entendit Sgambati jouer et fut profondément impressionné.

Liszt l’encouragea à se consacrer à la composition instrumentale, contrairement à la scène italienne dominée par l’opéra.

Liszt a même contribué à la publication des premières œuvres de Sgambati en Allemagne, renforçant ainsi sa réputation.

2. L’avocat italien de Wagner

Sgambati fut l’un des premiers musiciens italiens à défendre la musique de Richard Wagner.

Il dirigea des extraits de Tristan und Isolde à Rome alors que Wagner était encore controversé en Italie.

Wagner lui-même a fait l’éloge du travail de Sgambati et a soutenu ses efforts pour promouvoir la musique symphonique en Italie.

3. Une carrière d’opéra rejetée

Bien qu’il soit un compositeur italien, Sgambati a résisté à la pression de composer des opéras.

En Italie, l’opéra était presque le seul genre respecté, mais il s’est consacré à la musique instrumentale.

4. Amitié avec Tchaïkovski

Sgambati a rencontré Piotr Ilitch Tchaïkovski à Rome, et le compositeur russe a admiré sa musique.

Tchaïkovski a fait l’éloge du Concerto pour piano de Sgambati et a même suggéré de publier ses œuvres en Russie.

5. Une perte personnelle dans les années 1890

Sa femme, musicienne talentueuse, est décédée dans les années 1890, ce qui a affecté ses compositions ultérieures.

Par la suite, sa production musicale ralentit et il se concentra davantage sur l’enseignement.

6. Premier enregistrement de sa musique

Bien que Sgambati ait vécu jusqu’au début du XXe siècle (décédé en 1914), ses œuvres sont restées sous-enregistrées.

Les premiers enregistrements notables de sa musique ne sont apparus qu’à la fin du XXe siècle, bien après sa mort.

(Cet article est généré par ChatGPT. Et ce n’est qu’un document de référence pour découvrir des musiques que vous ne connaissez pas encore.)

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